Jusqu'au bout de mes rêves.

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Birmanie

Samedi 21 mars 2015

Plus on avance, moins il y a de wi-fi, et pourtant la wi-fi free il y en a partout, mais très très faible, alors je pleure tous les jours pendant des heures, je pleure pour un mail, pour envoyer une vidéo, pour mettre mon site à jour et pour avoir Carole en Skype, c'est la misère.

Bon fermons le bureau des plaintes, aujourd'hui nous prenons l'avion (encore), donc lever à 5 h 45, (j'veux rentrer chez moi et faire un gros dodo) . Aussitôt monté, aussitôt descendu, le vol a duré à peine 30 minutes. Comme d'habitude une nuée de rabatteurs, surtout des taxis se jettent sur nous pour nous proposer leur service, et les négociations commencent, parfois sympathiques souvent houleuses. Notre destination est Pindaya, et personne va dans notre direction, donc nous ne pouvons pas partager le taxi. Pindaya 50 $, là je pleure et la wi-fi ce n'est rien en comparaison, elle est gratuite, donc le cœur brisé nous embarquons devant cette fatalité à 50 $.

Pindaya, arrivés à notre hôtel, le chauffeur me demande si il vient nous rechercher demain (nous ne restons qu'une nuit), 50 + 50 = 100 $ il va me flinguer mes vacances cette andouille. La réponse est NON on se débrouillera.

Bon après les fortes émotions de la matinée, nous découvrons un sympathique petit hôtel au bord d'un lac, les chambres dans un style très colonial avec balcon et vue sur le lac, et nous sommes les seuls clients de l'hôtel, tous les employés sont à nos petits soins.

9 h du matin, la journée va être longue, guide du routard, une grotte avec plus de 8000 statues de Bouddha, juste de quoi se gaver et de friser l'overdose, déjà que les pagodes , maintenant je les aime bien de loin. Deux employés de l'hôtel nous amènent gratuitement aux pieds de la grotte. Comme d'habitude, chaussures et grimpette et une grotte avec plus de 8000 statues de Bouddha, voiiiii, tous les Bouddha, des gros, des petits, des Bouddha, des Bouddha, toujours des Bouddha (ça vous gave, qu'est-ce que je devrais dire). Trêve de plaisanterie la grotte était impressionnante.

Nous retournons à l'hôtel à pied sous un soleil de plomb (nous frisons les 40°C), sur le chemin nous chercherons de l'ombre sous des banians géants (arbre, allez voire sur google), maaagnifiques et fantasmagoriques.

Bon, voilà je ne vous en dirais pas plus, le reste de la journée sera repos, la fatigue s'est accumulée, donc dès 14 heure, je suis resté dans la chambre et je n'ai rien fait.


Demain debout à 5 heure, on prend le bus local de 5 h 45. "j'veux rentrer à la maison".

Dimanche 22 mars 2015

Nous embarquons à l'aube dans un bus très local, nous sommes les seuls petits blancs, le sourire amusé et curieux des passagers fait plaisir à voir et nous amuse aussi. Nos sacs sont entassés au fond du bus avec d'autres caisses et autres marchandises.

Installés aussi inconfortablement que possible, nous entamons notre trajet pour le lac Inlé. Nous avons sourit lors de l'embarquement, en voyant tous les locaux habillés avec pulls et bonnets, mais après 20 mn de trajet nous avons vite compris que les bizarres c'était nous, avec nos petits t-shirts de touriste, toutes les vitres ouvertes à 6 heure du matin, même en Birmanie ça pèle.

Des enfants qui devaient prendre le bus pour la première fois de leur vie voyaient leur joie se briser par les premiers maux de cœur et les premiers vomissements.

Après 2 h 30 de bus atypique et un peu de taxi nous arrivons à Nyangshwe (en plus simple au lac Inlé), après notre installation à notre nouvel hôtel, nous partons à la découverte de la ville et à la pêche aux renseignements.

Voilà pour aujourd'hui, bus, marche, poussière, 40°C et fatigue = je m'écroule à 20 h 30 dans les bras de Morphée.

Lundi 23 mars 2015

Aujourd'hui nous partons à la découverte du lac Inlé, dans l'espérance que nous n'allons pas à Euro Disney et que les magnifiques images vues dans différents documentaires ne sont pas que des images usurpées.

Ouf, notre gondolier, nous attend devant l'hôtel pour 9 h 00 (enfin une grasse matinée).

Nous embarquons sur un long bateau de construction typique de la région, très long (une dizaine de mètres pour 1 mètre 30 de large), le moteur est un hors du bord comme d’habitude avec une longue queue.

Nous empruntons un long chenal qui se jette dans le lac, juste à l'embouchure deux pêcheurs au combien typiques du lac posent pour la photo et viennent nous réclamer des dollars, ça sent l'Euro Disney à plein nez, nous craignons le pire. Notre chauffeur met les gaz, le vent relatif fait du bien, car le soleil de ce début de matinée tape déjà très fort.

Nous croisons des embarcations qui servent de transport en commun, d'autres de transport de marchandises, des pêcheurs vaquent à leurs taches quotidiennes sans se soucier de notre présence, d'autres à l'aide de grandes gaffes draguent le fond des eaux peu profondes afin de récupérer des herbes pour enrichir les jardins suspendus.

Les pêcheurs sont debouts à la prou de leurs petites embarcations, la rame coincée entre leurs cuisses et leurs pieds, se tenant sur une jambe en équilibre et pagayant avec l'autre. Dans leurs mains, ils tiennent une nasse ou un filet, qu'ils enfoncent ou jettent avec des gestes millénaires.

Bien sur, sur quelques morceaux de terre, nous n'échappons pas aux traditionnels arrêts dans les endroits pour touriste où bibelots "made in china" côtoient l'artisanat local, mais où il suffit de s'écarter de quelques mètres pour retomber dans l'authentique dépaysement de ce beau pays.

Les habitations sont sur pilotis, en prévision des moussons à venir, de gros morceaux de bois supportent des habitations de plein pied voir avec un étage, les murs extérieurs comme intérieurs sont souvent constitués de panneaux en bambou tressés, avec des ouvrants sans fenêtres. Les demeures abritent semble-t-il plusieurs générations, ils vivent à même le sol, l'eau sous leur pied est source de vie, ils s'y lavent, y font leur lessive, leur vaisselle, ils y puissent l'eau pour boire et pour faire à manger, elle leur fournit leur nourriture quotidienne et depuis peu des dollars (grâce aux touristes).

Sur notre parcours nous longeons des jardins flottants, créés par la main de l'homme ou devrais-je dire de femme, car les tâches difficiles incombent apparemment le plus souvent à la gente féminine. Des herbes extraites du lac forme une couche lui apportant une flottabilité et une fertilité.

Le lac Inlé est touristique avec ces hôtels grands luxes, ces restaurants et ces étalages de souvenirs, mais le lac Inlé a su garder son authenticité, espérons pour eux comme pour nous qu'ils pourrons sauvegarder leur mode de vie et qu'ils ne vendront pas leur âme au sacro-saint dollars.

Le lac Inlé c'est beau, c'est très beau, je le laisse derrière moi en lui volant des images empreintes de chaleur, de barques teintées de noir fendant l'eau sous un ciel immaculé de bleu et de vision d'un autre temps.

Mercredi 25 mars 2015

Ce qu'il y a de bien dans les voyages c'est que les jours se suivent mais ils ne se ressemblent pas, tous les jours de nouveaux décors, de nouveaux visages, plus de train train.

Hier, mardi, journée de transition, nous avons quitté le lac Inlé pour Rangoon, une autre ville de transition. Nous avons pris l'avion de 16 h 50, nous avons profité du temps qui nous était imparti pour louer des vélos et nous laisser aller au gré des routes et chemins à la rencontre de scènes de vie.

Aujourd'hui mercredi, notre chauffeur nous à pris à notre hôtel de Rangoon, chauffeur que nous avons pour cinq jours, notre étape du jour est le " Rocher d'or ", une des merveilles de la Birmanie. C'est un des sites les plus sacrés du Bouddhisme, il est entièrement recouvert de feuilles d'or (conformément à la légende). Mais avant de vous le décrire il faut y arriver, et la c'est hippique.

Notre chauffeur nous déposent sous un grand hall où des camions-bennes équipés de grande banquette font leur plein de pèlerins, comme dans une attraction style grand huit. Des escaliers suivis d'une plat forme amènent les gens à la hauteur de la benne et face à leur rangée de sièges, là, on entasse les gens (capacité 35 passagers, en tassant bien 50), nous voilà donc coincés les uns contre les autres ne sachant plus ou mettre ses bras, les pieds coincés entre des sacs. 40 mn de trajet pour rejoindre le parking qui se trouve au pied du rocher à une altitude de 1000 mètres. Et là tel un manège à sensation, le camion déboule sur une étroite route où les virages en épingles s'enfilent, des montées à 20% suivies de descentes tout aussi impressionnant s'enchaînent, la sensation est celle d'un grand huit sans les loupings, nous nous cramponnons aux barres. Une gamine à côté de moi a vomi puis celle de derrière aussi, un virage à gauche on penche tous à gauche, un virage à droite on s'écrase tous à droite, frissons garantis pendant 40 minutes.

Le camion nous dépose au pied du site et repart chercher son chargement suivant. Voilà pour le côté amusant.

Le Rocher d'or, c'est une grosse pierre ronde de 7 mètres de haut qui tient en équilibre au dessus d'une falaise de 1000 mètres, selon la légende ce serait un cheveux de Bouddha qui empêcherait ce gros cailloux de tomber (qu'elle drôle d'idée d'aller foutre un cheveux sous un caillou). Bon, le tout recouvert d'or, des pèlerins font la queue pour venir y coller une feuille d'or (faut pas trop appuyer, l'air con si le caillou tombe), ce joli caillou est entouré d'une esplanade où des pèlerins prient, d'autres pique-nique , d'autres sont allongés par terre sous de grosses couvertures vraisemblablement pour passer la nuit, pleins de jeunes s'amusent à se prendre en photo et à vouloir être pris avec nous (curieux ce besoin d'être pris avec des occidentaux).

18 h 30, le soleil se couche et nous sommes là pour le contempler, le Rocher est plus beau sous ce ciel encore rougeoyant, des lumières artificiels lui donnent l'aspect d'une grosse pépite. Mon regard a du mal à imprimer ce moment, comme si tout aller trop vite, comme si je n'avais plus d'encre, je voudrais garder ce moment intact dans ma tête pour la vie.

Telles des vedettes, nous retournons à notre hôtel en donnant de notre temps à des nuées de groupies, hommes et femmes, surtout femmes, qui nous prennent par le bras, posent de chaques côtés, fières et heureuses d'avoir osées demander à être photographiées. Il suffit que l'on dise "oui" et les appareils crépitent, quel comble, être tant reconnus à l'étranger et si ignorés dans notre pays.

Jeudi 26 mars 2015

Encore ce fichu réveil qui sonne cette douce et languissante mélodie. Il y a beau avoir des petits oiseaux dans la musique il est quand même, encore, 5 h 30 du matin, il faudra que je regarde dans le dico la définition de "vacances", et ce n'est pas 5 h 30 "je reste au lit et je regarde le plafond", c'est debout.

Bon le réveil, n'a pas sonné pour rien, lever de soleil sur le Rocher d'or.

Les rues sont déjà encombrées à l'aube de pèlerins et de bonzes, les uns descendent d'une pieuse nuit au pied du Rocher et les autres mandiez tu leur aumône à contre courant, et nous, sans dévotion nous remontons cette foule pour un illusoire lever de soleil et quelques photos, pour nous un fugace souvenir, pour eux une prochaine vie meilleure ainsi que le respect, l'indulgence et la gentillesse de leur semblable, pour nous quelques dollars et un réveil à l'aube de trop et pour eux le sacrifice d'une vie. Quelle drôle de planète...

Nos prières n'auront pas été entendues ou peut être trop personnelles, car point de lever de soleil (j'entends par là un ciel avec des couleurs flamboyantes, des " OH c'est beau " et pas la fin du monde, poussez pas j'ai quelques bonnes actions à mon actif, même Bouddha ne pourrait pas le nier).

Nous quittons le Rocher d'or dans nos camions de bétail et récupérons notre véhicule 4 étoiles, direction Moulmein.

La route est très agréable, la végétation est sub-tropicale, de nombreuses plantations d'hévéa (arbre d'où l'on extrait un latex qui est utilisé pour être transformé en caoutchouc), des cocotiers, bananiers et autres plantes qui évoquent les vacances dans les îles tropicales. Notre parcours sera échelonné de quelques arrêts sur des événements festifs ou curieux (fête religieuse avec danse de chevaux).

Moulmein, quatrième ville de Birmanie, c'est l'une des plus belles villes du Myanmar, elle est posée le long du large fleuve qui descend du Tibet en passant par le Yunnan (j'ai dû le croiser lors de mon précédent voyage en Chine), la ville a beaucoup de charme avec ces vieux bâtiments coloniaux de l'époque anglaise, bien sûr ils ont subi les affres du temps, mais ils ont gardé un charme désuet. Les quartiers sont peu touristique, voir pas du tout. Nous prendrons le temps de nous perdre dans les rues, les marchés, comme d'habitude Dany liera facilement une conversation avec le premier venu, pendant que moi je ne serais qu'observateur.

Le reste de la journée ne sera consacré qu'aux temples, pagodes et au coucher de soleil.

Vendredi 27 mars 2015

Aujourd'hui, notre chauffeur nous prend à 9 h, enfin la possibilité de faire une grasse matinée, et bien, non, mon premier regard sur mon téléphone pour y savoir l'heure a été le mauvais, le cadran indique 6 h 30, un "zut" lui est retourné pour simple remerciement, puis dans le doute, âge oblige j'ajuste mes lunettes (jamais très loin, âge oblige), deuxième coup d'œil, 5 h 30, là pour simple remerciement un "fait chi.." renvoie lunettes et téléphone à leur place respective.

Ce matin, un petit air de vacances balnéaires est visible dans mon accoutrement, le t-shirt est au-dessus de mon pantalon et j'ai troqué mes grosses chaussures de marche pour des claquettes, là, mon image en prend un coup, même Dany à un sourire qui taquine ma susceptibilité. Il faut dire, qu' aujourd'hui, nous pourrions voir la mer et peut-être si baigner...

Première halte, une pagode, encore..., celle-ci est sur un piton rocheux, plus de 200 marches déjà bouillantes et sous une chaleur écrasante pour y parvenir (je vous rappelle que l'on doit être à pieds nus dans tous les endroits bouddhistes), le panorama en vaut la peine et mon t-shirt propre de ce matin et déjà pourri.

Quelques nombreuses kilomètres plus loin, une nouvelle pagode, "my god" il y avait longtemps... Bon, on lui trouve une excuse, elle est sur piloti au-dessus de la ... mer.

Puis le grand moment tant attendu, la plage, pas de poubelle, du sable, du sable partout comme à la mer, "oh la la", la mer, beaucoup d'eau, même plein d'eau, sans attendre Dany, mes jambes marchent vites. Tel un assoiffé, mon corps incontrôlable avance devant ce mirage. Et, là, le retour à la réalité! Comme un coup de peid dans le "cul", le "con" j'ai oublié mon maillot de bain, et voilà quand on emmène pas sa femme, on se retrouve comme un con devant des kilomètres de plage. Coup d'œil aux locaux, ils se baignent pratiquement tout habillés et apparemment ils n'ont pas souvent vu des petits blancs au fessier très blanc.

Laissant mon amour propre et ma pudeur sous mon tas de fringue posé sur la plage, ne gardant que mon boxer, je cours dans l'eau tel un Apollon dans une pub TV (vous n'étiez pas là, moi j'y étais et j'ai vu un Appolon, si, si ).

Bon, plus de 40°C dehors, je plonge dans un bouillon de culture de 35°C, c'est chaud la culture, après un vingtaine de mètres effectués, le soulagement (j'entends par là que je ne fais pas pipi dans l'eau, en plus c'est chaud,  je parle de fraîcheur), donc le soulagement de la fraîcheur et plouff, plouff y fait Flipper... (je voudrais vous y voir ).

Bon, après 30 mn, Appolon avec son bronzage de camionneur c'est rhabiller, il a bu un jus de noix de coco, a dit adieu à "la plage aux romantiques" et direction le plus grand Bouddha allongé du monde (200 m).

Belle construction ce Bouddha allongé, commencé il y une trentaine d'années et toujours pas fini, souvent on hésite entre site religieux et parc d'attraction, là, parc d'attraction religieux.

Sur le retour de l'hôtel, une procession hindouiste riche en couleur attire notre curiosité, nous assistons à la fête Thaipusam, fête de la purification et du remerciement pour des vœux exaucés, fête très spectaculaire.

Voilà pour aujourd'hui.

Samedi 28 mars 2015

Aujourd'hui c'est particulier, votre globe-trotter rédige son journal sur un long bateau commun dans ces latitudes, il y a toujours dans les voyages des moments extraordinaires, ils peuvent êtres simples comme grandioses, là je vis un moment simple mais au combien riche, un moment qui ne prend son sens qu'individuellement, mais un moment que l'on a envie de faire partager à tout le monde, un moment que l'on sait unique car toutes les conditions sont réunies aujourd'hui et aujourd'hui seulement, un moment que l'on ne vit qu'une fois dans sa vie.

Ce matin nous quittons Moulmein, au programme, un bateau doit nous faire remonter le fleuve pendant 4 heures.

Sur un vieil embarcadère deserté fait de bois et de ferraille rouillée où quelques bateaux bien usés par le temps tiennent bon leurs amarages. Quelques locaux vaquent à leurs occupations en nous lancant des regards curieux et amicaux. Un bateau longue queue nous attend, une bache bleue tendue sur six morceaux de bois va nous abriter du soleil, des banquettes de voiture vont améliorer notre confort, et, nous ne sommes que deux passagers.

Voilà les moments que j'aime, des moments hors du temps, des moments où les émotions sont difficiles à exprimer. Des moments qui se gravent en moi.

Confortablement installé au milieu du bateau dans le sens de la marche, le vent relatif vient agréablement me rafraîchir le visage, malgré la forte chaleur en ce début de matinée. Nous naviguons, sur ce fleuve calme qui vit au rythme de ces berges, nous laissons derrière nous la mer d'Andaman. Ici tout est intact, la vie des gens y est rythmée par les activités quotidiennes. Leurs grands sourires et leurs signes de la main nous accompagnent. Les paysages se suivent mais ne se ressemblent pas. Nous pourrions êtres en 1930 que cela ne changerait rien, il n'y a aucune trace d'évolution, le temps s'est figé.

Je vais me laisser bercer par le bruit et les vibrations du moteur, laisser mon regard se perdre à l'horizon et donner congé à la réflection pour laisser mes pensées se perdre dans les méandres de ce pays envoûtant.

Voilà le bout du voyage est atteint, le reste est un long retour vers d'autres rêves. Comme d'habitude on revient avec un petit rien de changer en nous, mais un petit quelque chose qui nous rend définitivement différent des autres, qui nous rapproche de certains pour nous éloigner des autres.

Mon regard change, mes voyages différent, mes raisons sont aussi diverses que les êtres le sont, mais je reste le même pour les gens que j'aime et qui m'aiment. Je rentre...

Merci Dany de m'avoir fait partager ta vie de voyageur, d'avoir vécus des moments qui compteront et qui marqueront pour longtemps ma mémoire. C'est pour moi un privilège de croiser des gens qui me tire vers le haut, encore merci.

Philippe.


                               FIN

Philippe Claux
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