Jusqu'au bout de mes rêves.

Jusqu'au bout de mes rêves.

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New-york

Mercredi 11 juin 2014.


Il y a des mois que l'on prépare les vacances au Portugal, mais dans l'ombre c'est un tout autre projet qui se tramait, pour leur anniversaire, nous offrons aux filles une semaine à New York!!! Elles ne l'apprendront qu'à la porte d'embarquement (car elles ne l'ont pas du tout remarqué avant); encore un rêve fou que nous avons mené à terme. Les sacrifices ont été récompensés par la joie que nous leur avons procuré.


Cette joie que nous avons vu dans leurs yeux n'a pas de prix, le souvenir que nous leur avons gravé sera indélébile, elles sont ma force, elles sont notre famille, merci de nous gâter de votre amour, on vous AIME.  


Papa, Carole.

Jeudi 12 juin 2014.


La nuit fut courte, je soupçonne le décalage horaire d'y être pour quelque chose, il faut dire que l'avion nous a déposé à 21h15 heure locale ( 3h15 heure française), récupération des bagages, taxi jusqu'à notre hôtel, découverte de la chambre (appartement)... 00h15 heure de New York, blablabla... Excitation... et boom plus de son plus d'image, 5h30 du "mat" tout le monde est réveillé, 6h00 debout près à partir. 


La matinée a été la plus longue de notre vie, on a marché, on a marché, ... quelle heure est-il? 10h00. Seulement!!! Bon allez, métro direction Times Square on va commencer par s'en mettre plein les yeux, 10h15 un creux : hot dog à la New-yorkais dans la rue avec plein de ketchup sur les mains, vive l'Amérique!!! On ne réalise pas encore que l'on est à New York.

Nous consacrons l'après midi à visiter le mémorial ainsi que le musée consacrés au World Trade Center. Grand moment rempli d'émotions. Cette tragédie qui nous avait tous tant marquée ce 11 septembre 2001.


19h00 celà fait 12h00 que nous marchons, et là l'expression "marche ou crève" a pris tout son sens, on a marché, et tel des héros des temps modernes nous avons atteint notre but pour nous laisser "mourir" dans ... notre chambre d'hôtel. Vive les vacances!!!

Vendredi 13 juin 2014.


Réveil tranquille, il n'y a pas le feu, et avec la flotte qui tombe ça ne risque pas.

Petit déjeuner, nous attendons que l'orage passe, ça tombe à ne pas y mettre une grenouille dehors, 10h00 la grenouille ne s'est pas trompée, le soleil a séché la pluie. Métro direction le pont de 'Brooklyn', nous le traversons à pied en plus de temps qu'il n'en faut, on se remémore les films dans lequel nous l'avons vu. Les clics clacs kodak, les oh la la que c'est beau, les attend nous et les va plus vite s'entre-mêlent, enfin on en voit le bout.


12h00, aujourd'hui pique-nique, nous nous mettons à l'ombre, ça tape, fichue grenouille, même pas capable de prédire la météo, en parlant d'animaux ... le petit parc où nous avons mangé a été colonisé par des écureuils qui limite frisaient l'impolitesse à venir manger dans nos assiettes sans y être invité. "Remétro", direction cette fois les quais pour allez voir madame 'Liberty', petit ferry hors de prix, on sent que 'Wall Street' n'est qu'à deux pas, c'est l'inflation, à cette allure là ils vont nous plumer.


Enfin, on n'a pas fait tout ce chemin pour ne pas la toucher et jouer les avares, 100 € pour 10mn de ferry sans les tickets pour d'entrée, ça fait cher le prix de la liberté mais bon les enfants vivent un rêve à 100 €, ce n'est en fin de compte pas si cher. Madame 'Liberty', celle qui ouvrait la porte à tous ces émigrés venus vivre dans le nouveau monde après plusieurs semaines de navigation dans des dures conditions, après avoir tout quitté. Elle leurs ouvrait la porte de ce pays empreint de liberté, d'espoir et d'aventure.


Grand moment...

Maintenant, surprise...!!! Nous allons voir un match de base-ball en ... accrochez-vous ... VIP, les Metz contre San Diego, ne me demandait pas qui a gagné, on a pas tout compris, mais nous étions venus pour le spectacle, tous les clichés étaient présent : la foule, les bruits, les bières, les joueurs, le grand écran et les lumières. Nous avons eu notre héroïne du jour ... AMELIE qui fut blessée à la main par un superbe "home run" (balle qui sort du champ), rien de grave, juste un super souvenir, de cette aventure hors du commun et ... de l'infirmerie du stadium. Qui pourrait se vanter en France, qu'il a été blessé par un " home run " d'un des joueurs vedette des Metz. Et la balle me direz vous, et bien on ne l'a pas eu, on lui en a acheté une autre en souvenir.


Après cette superbe journée remplie en émotion, nous nous couchons épuisés et les yeux remplis d'étoiles empruntées au drapeau Américain.

Good night.

Un grand merci à toi Georges et à ta femme pour ces places VIP.

Samedi 14 juin 2014


Aujourd'hui madame la 'grenouille' annonce grand beau temps. Après le petit déjeuner, briefing pour la journée, direction, 'Times Square', promenade dans les rues, boutiques de souvenirs et de fringues, flânerie, petit repas sur le pousse et direction 'Broadway'.

13h00 un grand moment nous y attend, nous sommes là pour un spectacle et la queue est déjà longue, aujourd'hui nous allons voir "Rock and age", une comédie musicale plusieurs fois récompensées et d'où a été tiré le film du même titre avec Tom Cruise. Pendant plus de 2h00 la comédie musical va nous émerveiller sur des airs des tubes des années 80, tout y été parfait, nous avons encore passé un grand moment.


17h45 notre réservation nous attend, une table nous est réservée au très branché restaurant "Havana" sur la 46 th à Broadway, toute la petite bourgeoisie cosmopolite de New-york y est présente, l'ambiance est très Amérique de Sud, donc très bruyante, et pour ne rien arranger, à la table voisine un groupe de vieilles belles new-yorkaises bourrées de code vestimentaire, jacassent plus fort les unes que les autres, trois téléviseurs diffusent un match de la coupe du monde de football "Angleterre/Italie",  la nourriture est copieuse et très mexicano/cubain accompagnée de mojitos "moritos" et d'une bonne "bud " (bière américaine), nous en sortiront rassasiés, les tympans saturés et une note pimentée.


Encore une journée riche en émotion, notre retour à notre hôtel est animé de nos péripéties journalières. Quel bonheur de vivre tous ces moments en famille, la joie, l'enthousiasme général, le partage ...  je suis heureux du bonheur que je vis avec ma femme et mes enfants.

Dimanche 15 juin 2014.


Tic-tac, c'est le temps qui s'écoule inexorablement, parfois dans d'interminable longueur, et souvent si rapidement, mais toujours égal, les jours passent inexorablement nous rapprochant inévitablement du départ.


Aujourd'hui, dimanche c'est le jour du Seigneur, et bien qu'à cela ne tienne, direction Harlem, nous passons devant quelques églises baptistes, une d'elle attire notre attention, des chants gospel en émanent, nous y pénétrons et prenons place sur les bancs, la majorité des paroissiens sont des afro-américains, on sent de la ferveur et de l'enthousiasme, tous endimanchés de leur plus beau costume, ils chantent, ils crient leur amour, ils chantent avec leur cœur et leurs tripes, on les sent envoûtés, entraînants, le pasteur fait ses sermons,  les paroissiens approuvent à grande voix et d'applaudissements. Un homme voyant Charlotte transit de froid par la clim, lui donnera sa veste (alléluia, le seigneur le lui rendra), il y a du cœur dans ces gens là.


Nous quitterons l'église à 13h00, après 2h de "spectacle". Direction central Park, les new-yorkais sont venus prendre l'air, il y du monde en ce dimanche, nous croisons l'emplacement de l'assassinat de Lennon, des étangs où naviguent de frêles embarcations se mouvant à la force des bras par des couples en recherche de romantisme et d'intimité, mais ils leur faudra beaucoup d'imagination en ce dimanche ensoleillé car tous les amoureux se sont donnés rendez-vous à Central Park. Des ponts si souvent vue dans des films romantiques, on peut s'imaginer Tom Hanks accompagné de son chien venant retrouver Meg Ryan pour leur ultime rendez-vous sur un pont de Central Park à la fin du film "vous avez un message".


15h00, la faim commence à avoir raison de notre romantisme et de Central Park, direction la sortie, 16h la faim est devenue une obsession, le ventre vide, la bouche sèche, nous marchons, marchons et à 300 mètres la vue trouble les babines coulantes, le "M" de Miracle nous apparaît au détour d'une rue, à genoux les bras tendus en signe d'épuisement, telle des zombis le "M" de Mac do nous apparaît comme une lumière venue des cieux, nous qui étions condamnés à une mort certaine coincés entre la 5th avenue et la 6th. Coca, gros coca light, et, salade, mourir oui, mais grossir, non.


Après avoir repris nos esprits et fait quelques magasins de fringues (c'est là que je regrette d'avoir fait des filles) nous prenons la direction des quais, ce soir croisière autour de Manhattan pour y admirer le coucher de soleil ou comme diraient les branchés la "skyline" et les lumières de la grande pomme au crépuscule. 2h00 de clic clac à épuiser nos batteries, le spectacle était au rendez-vous, manquait juste un peu d'obscurité pour les mille et une lumières de Manhattan. Mais qu'à cela ne tienne, métro, direction le pont de Brooklyn, 10h00, la nuit est tombée, nous traversons à pied le pont, Manhattan brille de ses mille feux, dans cette douceur d'un soir de juin, le spectacle y est encore parfait.


Nous regagnons notre hôtel épuisés par nos milliers de pas effectués, et surtout...  affamés...

Tic tac la journée est déjà terminée...


Lundi 16 juin 2014.


Aujourd'hui, le réveil est difficile, la fatigue des jours précédant commence à se faire sentir, il faut dire que l'on marche beaucoup, petit et grand ne ménagent pas leur peine.

Aujourd'hui, promenade dans le quartier de Chinatown, Little Italy et Greenwitch Village. Le ventre bien rempli d'un petit déjeuner copieux, nous prenons le métro direction Chinatown. 


C'est marrant ce petit bout de Chine à New-york, surtout que j'y étais il n'y a pas si longtemps que ça, on s'y croirait, il ne manque que les vendeurs assis par terre et les femmes qui déambulent avec leurs paniers en équilibre sur leurs épaules à l'aide d'un bambou. Les canards laqués pendent dans les échoppes, les mêmes gadgets inutiles sont vendus dans les boutiques, les légumes et fruits du pays sont vendus sur les étales dans la rue, les gens parlent chinois, ils marchandent comme là-bas. Si il n'y avait pas tout ces tee-shirts estampillés "NY" on s'y croirait.


De chinatown à little Italy il n'y a qu'un pas, les quartiers se touchent, vous déambulez dans des rues typiquement chinoises où tout est inscrit en sinogramme, et au détour d'une rue, l'Italie est là, sans escale, sans décalage horaire, le foot, les couleurs, les terrasses, les pastas, l'huile d'olive et les têtes des hommes identiques à celles du "parrain" dans le film de Francis Ford Coppola.


D'ailleurs, le soleil tape en cette belle matinée, l'heure de midi qui approche, riche de notre expérience d'hier, nous prenons une pause dans un petit restaurant italien, si je devais trouver une morale à ce restaurant ce serait "bien démuni de ces deniers, s'en irait ventre bien léger", mais le moment fut fort sympathique.


Nous sautons dans un métro, direction le Sud de Manhattan, je vais voir l'appartement de "Castel", une série que je suis, bon, ok, mon coté populaire fait affront à mon coté cultivé, mais j'aime bien le personnage, car dans l’épisode 3457 il dit ... non rien, je ne vais pas tout vous raconter.


Après mon coté "fan-club débile", direction Broadway AV coté sud et on remonte la rue, et là l'enfer commence, des magasins de gonzesses partout, des magasins à en perdre la tête, d'ailleurs elles étaient perdues, folles, même avec leur 60 € d'argent de poche, elles faisaient tous les magasins, elles n'achetaient rien, tout était hors de prix, mais elles persévéraient, des folles je vous dis.


Nous finissons sur Time Square à 20h30 sans rien avoir acheté, si moi, 2 tee-shirts et engageons un retour stratégique à notre camp de base, les filles sont épuisées, Charlotte dort sur place. Son léger bronzage est passé au blanc, il est temps.

Mardi 17 juin 2014.   


Voilà, dernier compte rendu, demain retour, on prend l'avion de 23h50, donc la journée sera consacrée aux derniers petits achats.   


Aujourd'hui, nous avons laissé les enfants dormir, elles en ont bien besoin. Moi j'en ai profité pour aller faire un footing, oui vous avez bien lu, un footing, j'avais pris mes affaires et mes baskets, et bien je ne l'ai pas regretté.


Direction le pont de Brookling en passant hors des sentiers touristiques, j'ai été un new-yorkais le temps d'une heure de course, sans appareil photo, sans téléphone portable, sans l'air d'être un touriste, seul à courir dans les rues de Brookling, j'avais le droit à un "hi" sympathique venant d'autre sportif, j'ai traversé le pont de Brookling, couru aux côtés d'autres new-yorkais ou d'autres picards, croisé des centaines de touristes, j'ai à peine prêté attention à Manhattan et à la Statue de la Liberté qui pointait à l'horizon comme si j'avais toujours vécu ici et que ce décor faisait partie de mon quotidien. Pendant dix kilomètres j'ai été un new-yorkais. Vraiment une très belle expérience. 


12h00, direction le métro, destination "grande centrale", petit tour d'horizon, on se remémore les films que nous y avons vu, suivra le "Rockefeller Center", réservation de nos billets pour le "top of de rock" gratte ciel où du haut nous avons une vue imprenable sur l'Empire State Building et de l'autre sur Central Park. 


Nous déamulons le reste de la journée et faisons quelques boutiques pour changer, 18h30 direction le "top of the rock", l'ascenseur nous propulse au dernier étage plus vite qu'on peut le dire, nous y attendrons la tombée de la nuit pour y voir tout Manhattan éclairé, d'abord par les derniers rayons du soleil, et pour finir par ces milliards de lumières. L'Empire State Building s'illumine de toutes ces couleurs, et Manhattan scintille dans toute ça splendeur.

De retour sur le plancher des vaches nous passons devant le "city music hall", puis mangeons un morceau sur Time Square et on rentre en faisant un dernier signe de la main à New-York by nigth, 00h00 à sonner. 


Voilà, encore un rêve assouvi, un grand moment dans nos petites vies, un moment gravé à tout jamais dans nos esprits, un moment qui a solidifié notre union familiale, une communion, des sourires de bonheur, des rires d'excitation, un endroit où nous avons oublié le prix des efforts, je rentre avec un rêve réalisé, il ne me reste plus qu'à fermer les yeux et faire de nouveaux rêves. 


Merci à toi ma chérie,  merci à vous mes enfants, Manon, Amélie et Charlotte qui illuminez ma vie.  

Philippe Claux
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