Jeudi 7 novembre 2013 

J'ai bien dormi, ce qui n'est pas le cas pour mon compagnon de voyage qui a été indisposé tout le long de la nuit, les aléas des voyages, il n'est pas facile d'être malade dans ce genre de voyage je l'ai déjà vécu. Il n'y a pas beaucoup d'alternative hormis d'avancer, il n'y a pas de staff pour gérer, plein d'inconnus que nous ne voulons pas envisager, docteur, hôpital ou complications, on ne peut que compter que sur ses capacités et espérer que ça va passer. Bon, nous parlons d'indisposition pas d'agonie, donc on continu. 

J'ai pris mon petit-déjeuner sur une terrasse, dans la douceur matinale les rues sont calmes mêmes abandonnées, quelques mendiants vérifient le contenu des poubelles, 2, 3 camelots préparent leurs échoppes, l'ensemble donne une embiance d'aventurier du bout du monde, moi, mal rasé, les pains de sucre (nom des montagnes) sont omniprésents et toujours aussi enivrants, une musique jazz des années 30 donne une ambiance à la Ernest Hemingway. Ce sont des moments extraordinaires. 

9h sac à dos sur le dos, nous quittons l'hôtel direction la gare des bus pour Guilin, à peine arrivée nous nous faisons happer par des rabatteurs qui pour 20 yuan (2 € 40) veulent nous mettre dans un bus. Tous c'est passé rapidement donc méfiance! Bon le problème c'est que c'est un régulier donc plein d'arrêt. J'aurais préféré un direct!! Le voyage sera donc plus long voilà tout, et nous avons du temps devant nous, notre avion est dans 6 h.

Le bus nous dépose au terminus. Les terminaux sont des endroits grouillants, bruyants encombrés de bus, taxis, de vendeurs à la sauvette, de vieux bâtiments. Des personnes partent dans toutes les directions et parlent dans tous les sens, chargés de valises, de denrées, d'objets hétéroclites, des scooters, carrioles, vieux camions fatigués attendent quelqu'un ou quelque choses à transporter. Pour nous, un taxi suffira, nous chargeons, demandons le prix, après nous être mis d'accord, direction l'aéroport.

Nous avons un bon 4h à attendre, la clim de l'aéroport me redonne mal à l'oeil, je dois faire une conjonctivite, ça me fatigue, Dany à l'air par contre d'aller beaucoup mieux, tant mieux, moi il n'y a rien à faire, juste éviter les courants d'air (si quelqu'un a un conseil je suis preneur). 

Notre avion atterrit à Kunming à 18h, re-taxi, Kunming est une très grande ville de 1 million d'habitants. Il nous dépose devant une grande porte avec une sonnette, nous entrons et nous voilà parmi des jeunes qui nous regardent avec des sourires, nous sommes dans une auberge de jeunesse. La chambre est petite mais confortable et propre, pour des vieux comme nous ca suffira.

Le problème c'est qu'elle se trouve éloignée de toute vie civilisé, nous mettrons un long moment avant de trouver un petit restaurant, soupe, bière, soupe trop pimentée, bière pas fraîche, nous ferons un arrêt chez KFC, suite à ma demande. 

De retour chez les d'jeun's nous nous écroulerons commes de 2 vieux. 

Demain sera un autre jour, avec des nouvelles aventures.

Vendredi 8 novembre 2013 

Reveil tranquille,  aujourd'hui le programme est plus libre, seul imperatif être à l'hôtel car nous avons rendez vous pour la location avec chauffeur pour les jours qui suivent. 
Guide du routard, un marché aux fleurs et aux oiseaux dans les vieux quartiers du centre, café,  est nous voilà partis , taxi, ce faire comprendre n'est pas chose facile déjà qu'ils n'y mettent pas du leur mais pas du tout, on ce demande même s'ils ne le fond pas exprès, même marqué en chinois ils ne comprennent pas. C'est peut-être pour cela que les chauffeurs sont derrières une grille et que nous sommes filmés,  des fois que l'on aurait envie de les baffers. 

Enfin après plusieurs taxi un daigne faire l'effort de nous comprendre, je sais que pour eux le français ou l'anglais c'est du chinois mais quand même... Notre chauffeur est une femme ou du moins ce que l'on en voie, elle porte un masque qui lui recouvre le nez et la bouche, ce qui lui donne des airs de super hero, on ne voit  pas ces mains  elle porte des gants en soies,  elle doit être mignonne car j'ai ça photo d'identité devant moi, mais bon ça fait peur.
 Super women nous depose sans encombre à notre marché. 9h tout n'est pas ouvert, mais le marché parait grand, je restreint mes envies  il y a des gadgets partout, bon ok, j'ai craqué,  mais ça vaut deux fois rien, Dany est surpris de me voir comme un gosse devant tous ces gadgets, mais bon il a oublié de grandir quelque part lui aussi, donc 1 partout. Bon il n'y a pas que des gadgets il y a aussi des oiseaux éxotiques,  des fleurs, des bijoux et des gadgets. 
10h direction le centre ville, comme toutes les grandes villes de Chine le contraste est impressionnant d'une rue à l'autre,  le centre est hyper moderne, ici, les jeunes comme  les personnes âgées, riche ou pauvre, ont les derniers téléphones portable à la mode, çi ce n'est pas deux, les jeunes surtout les filles sont habillées mode manga, souvent petite écolière modèle avec la jupe très très courte. Les boutiques sont hyper branchés et bien sur du itech partout.
 

Nous croiserons  des masseurs en blouses blanche dans la rue et qui ont la particularité d'être aveugle, des cireurs de chaussures  de rue qui y voient eux quelque chose, les rues sont souvent envahies de vendeurs à la sauvette.
 

12h en l'espace d'un rue nous nous retrouvons dans la vieille ville, il y a au moins  100 ans d'écart entre deux rues avec la population qui va avec. Nous nous trouvons un petit restaurant qui n'avait jamais vue de blanc à voir la tête des gens,  nous jouons les touristes et photographions tout. Le repas fut bon, car ils ont cuisinés devant nous, donc nous les avons stoppé au moment du piment. Après ce bon repas, nous déambulons dans les rues et parcs jusqu'à 13h30. 

Taxi, rapide celui là et direction l'hôtel. Notre rendez est la. Nous discutons de notre planning et elle nous délaisse de 17 billets de 100 yuan chacun, ça fait du mal sur le budget (200€). Ça m'est un coup au moral et au porte monnaie. Mais bon ci on veux continuer c'est le prix.

Guide du routard, le temple des bambous, il en dise que du bien, et il n'est qu'à 12 km. nous partons à la recherche d'un taxi, trois ne veulent pas nous comprendre et nous font  signe de la main de partir, un nous prend mais ne comprend pas ou on veux aller malgré les indications en chinois que nous avions, il roule 1 km, appel quelqu'un, s'arrêt nous parle en chinois comme si on le parler et nous demande 150 yuan, Dany  crie au scandale, je suis d'accord, nous quittons la voiture qui nous laisse juste le temps de nous extirpés sans à avoir le temps de fermer les portes, le chauffeur à démarrer en trompe. Rotungu, tonnerre de breste, espèce de bachibouzou. 

On abandonne le temple des bambous, 10 000km est on renonce à 12km. donc nouvelle destination,  nouveau temple, on ose  plus éller un taxi, donc  on tente à pied, grande rue, tout droit, petite rue à gauche, grande rue encore à gauche, 5 km et 2 h plus tard, notre temple, sa va il est magnifique, on nous donne des bougies et de l'encens . Devant un des temps, nous allumons nos bougies est les disposons sur un hôtel d'offrande, allumons nos encens  en n'oubliant pas de faire un voeux sous forme de prière.C'est beau et calme, il suffit de passer la porte qui sépare la rue du temple pour rentrer dans un autre monde, le calme est maître. 

A 250 mètres un petit temple tibétain,  souvenir, souvenir, les rouleaux à prières, les drapeaux de toutes les couleurs, cela me rappel le Népal.

L'après-midi tir à sa fin, nous en avons plein les pattes, nous cherchons un taxi de libre, nous marchons 200 métres et surprise notre hôtel est là, toute cette marche, alors que le temple était juste là,  derriere notre hôtel, nous ne ferons aucun commentaire. 

Promenade dans un magnifique parc, fatigués ,  nous rentrons à l'hotel, devant une bonne bière nous relatons notre journée. 

Coupure de courant à 19h, sommes dans le noir, il est 21h 30, Dany c'est couché, et moi je fini ma battrie pour vous écrire ces quelques mots. 

Samedi 9 novembre 2013

8h15 notre chauffeur nous attends devant la porte de notre auberge de jeunesse, nous faisons connaissance,  moi philippe, lui Dany et toi Joe, nous chargeons  nos sacs  dans un véhicule de marque chinois confortable. Nous expliquons à Joe notre parcourt, il nous donne son avis, et nous voilà partis pour jianshui 4h30 de route, nous nous arrêterons sur la route pour prendre un café,  car nous n'avons pas déjeuner ce matin, Dany est le préposé au café,  il réclame de l'eau chaude, ici le café n'est pas leur tasse de thé. Il nous regarde amusé,  installés sur des petits poufs Dany prépare sur une table basse, notre café, il faut dire que Dany à tout prévu,  café en poudre, sucre, et tupperward de lait en poudre, cela reste un bon moment de la journée, l'autre bon moment, et que Dany me sert un café tous les matins au réveil, c'est pas beau !

Nous arrivons à jianshu à 12h notre guide nous conseil un hôtel, nous soupçonnerons notre guide d'être interessé, mais l'hôtel est sympathique,  est la Wi-Fi marche super bien. 

Nous partons visiter à quelques kilomètres un pont appelé "pont du double Dragon" un ouvrage magnifique de style chinois avec ces toits bien particuliers . Nous continuerons notre visite par la résidence de la famille Zhang, une résidence qui couvre une surface de 1 ha, sillonnée d'un dédale de ruelles anciennes à faire à pied, il y a de belles demeures, un temple, des jardins, au gré des rues sèchent à même le sol des cacahuètes,  du riz et des piments rouges, des gens discutent assis sur des marches, de Vieux chinois à la barbe blanche nous observent d'un air impassible. Les enfants courent dans ces petites rues étroites, poussant des cries de joie et d'éclat de rire.

 De retour à nôtre hôtel, nous partons à la decouverte de ce petit village, ainsi cité par le guide du routard (450 000h, petit village), comme bien souvent il n'y a plus grand chose d'authentique,  les vieilles maisons on fait place aux magasins touristiques. Encore quelques années et se sera Chinadisney. 

Nos sommes samedi soir, nous nous payons une bouteille de vin chinois, celà fait une semaine que nous sommes arrivés en Chine, et une fois n'est pas coutume nous mangeons un steak frites. Aujourd'hui je suis particulièrement fatigué,  mon oeil m'a particulièrement gêné aujourd'hui, après renseignements pris sur Internet, j'aurai une conjonctivite, donc nettoyage fréquent et comme c'est un virus, la prise d'antibiotiques est conseiller. Un dernier Skype avec ma femme et je prends  le temps de repondre à Ambre de l'école de Barisis qui ma écrit quelques mots sur le site,  je m'écroule à 22h.

Dimanche 10 novembre 2013

J'ai dormi comme un bébé, ça va mieux, je regarde sur internet les symptômes de la conjonctivite,  j'en ai tous les symptômes, il conseil de nettoyer le plus souvent possible et de prendre des antibiotiques et de faire attention car c'est contagieux, donc je sais ce que j'ai et j'ai ce qu'il faut, je vais me mettre un pansement sur l'oeil ça evitera le vent dessus qui m'irrite énormément.

Antibiotique pris, pansement mis, la journée peut commencer.

Avant de quitter Jianshui, nous partons visiter des jardins, ce sont plusieurs cour de l' ancienne residence de la famille Zhu, il y a de somptueux jardins,, bambous, bonsaïs. Nous déambulons dans des pavillons d'habitation et le théâtre sur l'eau, un pavillon en bois, tout cela très bien entretenu, une belle image de ce qu'était la Chine du 19ème siècle. 

Nous chargeons notre voiture et direction Yuanyang plus au sud, le pays des plus belles rizières du monde, sur la route nous traverserons plusieurs vallées,  ici nous sommes dans une region ou le climat est subtropicale, très chaud et humide, celà se sens aussitôt que l'on est au fond d'une vallée il fait très chaud, la végétation à changé, sur le flanc des montagnes il y a des coulées  de bananiers, des vignes, la végétation est luxuriante et fertile, il y a des arbres tropicaux et les cultures sont omniprésentes. Les premières rizières font leurs apparitions, les paysages sont magnifiques. La route parcontre beaucoup moins ,sa me rappelle les routes du Népal, ça double dans les virages sans aucune visibilité, on est 3 sur une route qui ne peut que contenir que 2 véhicules, sa klaxon, on se retrouve face à face et on ce rabat au dernier moment, nous croisons plusiers accrochages, la seule différence avec le Népal c'est qu'il y a des parapets dans les virages. 

13 h 30 arrivée  à yuanyang , 1800 mètres d'altitude pour 15 000 habitants, là on est vraiment dans une toute petite ville. Ce qui frappe en arrivant ce sont les costumes,  ici il y a plusieurs ethnies toutes caractérisés par des costumes de coupe et de couleurs différentes, il y a les Hani,, les Yi, des groupes de Dai, Miao, Zhuang et Yao, chacun  sa  couleur, chacun ça tenue. Ici tout y est encore locale, rien n'est encore touristique.

Nous prenons place dans un modeste hotel, mais pas moins confortable, sans Wi-Fi ( voilà pourquoi il est modeste). 

Une randonnée est prévue  cet après-midi, notre chauffeur nous informe qu'elle fait 10 km allez retour, Dany à le genou qui lui fait mal, donc nous cherchons des alternatives, le chauffeur d'un véhicule à 3 roues nous propose de nous y amener pour 80 yuan (9 €70).  

Nous n'irons pas loin, le vehicule peine et tangue dans les premiers 100 mètres du chemin de terre, le chauffeur stop et va en éclaireur,  il revient en nous faisant signe de la tête qu'il n'ira pas plus loin, Dany reste avec le chauffeur qui reclame son dû, et moi j'attaque la rando, c'est vrai le chemin de terre n'est pas praticable,  du a de  récentes  averses. A pied le chemin est praticable,  je marche en direction d'un village à 5 km, les premières vignes apparaissent, le décor est magnifique, je surplombe une vallée,  devant moi les rizières en escaliers,  il y a encore de l'eau pour la saison, le soleil de 15 h reflète dedans, seul sans bruit, j'écoute les sifflements des oiseaux qui m'entourent. J'arrive à un village, ici pas de route, je ne croise que des gens affairés à des taches agricole et à couper du bois, des enfants courent , crient, rient, ce lave les cheveux dans le Lavoir, ils sont surpris de me voir, autant les adultes m'ignorent autant que les enfants eux s'en  amusent. De grand "hello" et des sourires de leur part m'invitent a  m'approcher d'eux, je leur demande leurs consentements pour les prendres en photo et leur montre le resultat, il ne doivent pas souvent ce voir sur un écran car je lis de la surprise et de l'étonnement sur leurs visages.

Dans la rue étroite, j'y croise de gros cochons tout noir, des chiens qui m'ignorent et des poules avec leurs poussins, je suis dans un autre monde, et dire que l'on marche sur la lune et que l'on envoie des robots sur mars.

Sortie du village le chemin c'est considérablement raptissé, on ne passe plus qu'à une personne. A la sortie d'un taillis,  devant moi 3 gros buffles accompagniés de leurs petits sont dans des rizières jusqu'au genoux et broutent sans faire attention à moi, des femmes couverts de leurs chapeaux conique sont affairées à l'entretient des rizières. Je resterai de longue minutes à observer cette endroit empreint de plénitude et de paix du bout du monde.

16h, il faut rebrousser chemin le soleil tombe vite sous ses latitudes, il ne faudrait pas que je me face surprendre.

De retour à l'hôtel ou je retrouve Dany et après quelques minutes de repos, nous partons pour trouver un petit restaurant ,  il est vrai que nous n'avons pas encore manger. Nous trouverons notre bonheur, moi un poisson délicieux et Dany de la cervelle tout aussi délicieux (j'ai goûté).

21h je suis allongé sur mon lit, épuisé mais heureux de cette journée si riche en émotions et mon oeil va beaucoup mieux.( enfin je l'espère).

J'ecris mon rapport journalier et Dany râle sur son  ordinateur comme dab. 

Aller bonne nuit

Lundi 11 novembre 2013

Petites pensées à tous ces soldats qui nous on permis de rester francais, leur sacrifice n'a pas été vain, je les remercie et les salue. 

Deux jours sans wi-fi, perdu dans le Yunnan, c'est vraiment le bout du monde. 6h45 de la musique de steep me réveille, il fait à peine jour, même noir, une vingtaine de femmes dansent en rythme sur la place, ils sont fous ces chinois.

Programme d'aujourd'hui, les rizières. Petit-déjeuner avalé, notre chauffeur nous dépose à l'entrée du parc. Et oui business or not business, 360 yuan (43€) l'entrée pour deux. Un bus électrique nous déposent et nous restons le temps que nous voulons.

Nous y sommes, nous surplombons les montagnes sculptées en marche par l'homme, ou devrais-je dire par la femme, car on voit plus souvent les femmes travailler que les hommes. Le spectacle est magnifique, il n'y a pas de mots pour décrire ce décor, comme dirait Dany "no comment". La montagne, est littéralement sculptée, à perte de vue, l'eau des rizières scintille sous les reflets du soleil matinal, le spectacle qui nous est offert est plus proche du miracle que du spectaculaire. Il a fallu des centaines d'années à l'homme pour sculpter la montagne. Comment est-ce possible? C'est comme un immense puzzle. En y regardant bien nous pouvons voir des gens s'affairer comme des fourmis. Certains consolident les digues, d'autres retournent la terre avec un buffle en ayant de l'eau jusqu'aux genoux. Le spectacle est d'un autre temps, et ce qu'il y a de surprenant c'est qu'il est naturel, il n'est pas orchestré pour les touristes, en même temps nous sommes pratiquement seuls, hormis quelques photographes amateurs ou professionnels.

Comme d'habitude, nous sortons des sentiers battus, nous arrivons dans un très petit village, nous croisons des cochons de couleur noir avec le ventre qui traîne par terre, souvent suivis de marcassins. Nous assisterons à une scène hors du temps, deux chasseurs munis de fusil venus d'un autre temps, acceptent que nous les filmions, leur fusil mesure au moins 1 mètre 60, ce sont encore des fusils avec des chiens, nous assistons à la mise en service, ils bourrent le canon de poudre et la tasse, comme à l'époque des premiers fusils. Ils installent une amorce et font feu,   la détonation à lieu 2 secondes après l'éclatement de l'amorce. Nous venons de vivre une scène hors du commun, une scène que nous ne vivrons qu'une seule fois dans notre vie, il fallait être là à ce moment.

Nous passerons le reste de la journée à prendre des photos des rizières,  digne des photos de Yann Arthus Bertrand. 18 h le soleil vient de se coucher, il ne nous a pas offert un dernier spectacle, celui de voir les rizières prendre les couleurs du coucher de soleil, mais ce n'est pas grave, nous étions là, et ça, c'est déjà extraordinaire.

19 h place du peuple la sono crache de nouveau ses décibels. Plus d'une centaine de personnes dansent en rythme. C'est surprenant de voir des personnes habillées de leur costume traditionnel danser à côté de jeunes habillés à la mode, toutes les catégories sociales sont sur la place en train de danser. Comme quoi quand on veut...

Après un petit repas, bon et fort bien sympathique, dans un restaurant très locale, nous rejoignons notre chambre pour une nuit bien méritée.