Jusqu'au bout de mes rêves.

Jusqu'au bout de mes rêves.

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les tribulations d'une petite française au Népal.

Suite à des problèmes cette page est en partie indisponible.

Il y manque des textes.

Il est facile d'avoir des rêves, des projets, mais il est beaucoup plus difficile d'aller au bout, et bien moi j'en ai fait ma spécialité, j'avais quelques projets pour mes 50 ans, des ambitieux et d'autres très ambitieux, mais j'ai finalement retenu celui là, celui d'emmener chacune de mes filles individuellement au bout du monde. Deux semaines perdues dans un pays où tous nos repères perdront leurs sens. 


Deux semaines 24h sur 24h avec chacune de mes femmes, deux semaines de repas en tête à tête, deux semaines à s'éblouir des merveilles de notre planète, deux semaines sans parasitage, deux semaines rien que pour nous, deux semaines pour me faire pardonner toutes ces soirées où je rentre trop tard, et puis elles grandissent alors j'en profite pour me gaver de souvenir, pour marquer leur vie de mon empreinte.


Ne sommes-nous pas les fantômes de leur futur ?

Alors autant aller au bout de ses rêves. 

Jeudi 5 mars 2015


Enfin une grasse matinée pour Amélie. Notre avion n'est qu'à 11 h 45, nous profitons de la douce chaleur des lieux et du délicieux petit déjeuner qui nous est offert, les sacs sont prêts.


Embarquement dans un avion de 18 places, tout riquiqui, mais 20 mn de vol au lieu de 7 heures de bus, le choix est vite fait. Bon d'accord 200 €(pour 2) pour l'avion au lieu de 10 € (pour 2) dans le bus, bon là on pourrait discuter.


Mais notre choix fut le bon, car aujourd'hui dans tout le Népal on fête la "happy holli" en clair la fête des couleurs, vous savez la pub du sony xperia (téléphone portable pour ce qui non pas la tv) dans laquelle les gens se jettent des poignées de poudre de couleur différente ce qui forme des arcs-en-ciel, et bien c'est ça (c'est mon téléphone d'ailleurs et il est heureux, il est de retour au pays). Bon tout cela pour dire que 7 heures dans le bus à 10 € on aurait tout louper, alors que la pour 200 € on en a pris plein la g.... .


Déjà sur le trajet aéroport/hôtel on a vu l'ampleur du phénomène. Ici on ne rigole pas avec les traditions.


Bon, Amélie trépigne, ne perdons pas de temps, il faut qu'elle se lâche un peu et elle l'a bien mérité, nous mettons des affaires qui ne craignent rien. Nous sortons de l'hôtel, et tels deux tâches dans le décor, des jeunes nous badigeonnent de poudre de toutes les couleurs en nous chantant des "happy holli", l'ambiance est bon-enfant, une approbation du regard et nous passons du rouge au vert, orange, argent, bleu et la tête et le cou et les fringues, alouette. Il y a de la musique dans toutes les rues, tout le monde dance, crie, tout le monde aime tout le monde, des jeunes en profitent pour se faire prendre en photo avec Amélie, mais attention le père veille, il sur...veille le per...vers et le mer..dique, alors que tout soit clair, s'il ne veut pas se retrouver par...terre (assez fier de moi). Bon Amélie aurait préféré être avec ses copines et copains, c'est compréhensible, même si son vieux (ça y est je l'ai dit, "Rrogntudjuu"*) est super cool (c'est moi qui écrit, alors j'ai le droit d'écrire que je suis super cool), c'est une fête à venir s'éclater entre potes, alors les potes, fêtent des économies c'est tous les 5 mars.


Nous finirons au bout de 2 h par retourner à notre hôtel, trempé, méconnaissable, mais super heureux de nous être défoulés après quatre jours de trek. Encore un très grand moment de vie.


* juron de Gaston Lagaffe.

Vendredi 6 mars 2015


Le réveil a un arrière goût de retour, même si celui n'est prévu que dimanche, la fin se fait sentir, comme un avion qui amorce son atterrissage. Je vérifie si mon site est bien publié et direction petit déjeuner, particulièrement copieux dans cet hôtel, nous en profitons pour faire les comptes, 2300 roupies (~23€) pour 3 jours, on va essayer de tenir avec ça, sinon va falloir sortir la "carte visa", mais je n'aime pas trop ça. 


Bon, on n'a pas encore tout vu, il nous reste Patan, j'avais prévu Bhaktapur, mais c'est assez loin et nous n'avons plus le budget, alors tant pis on ne pourra pas tout voir.


Taxi, (500 roupies = 5€) l'aller, aïe le budget, et zut 500 roupies par personne pour l'entrée (mon budget diminue fortement). On peut "gruger" mais les prisons népalaises ne sont pas réputées pour leur confort. Alors, avec déchirement je donne mes derniers roupies, bon l'endroit est particulièrement sympathique, nous y passons plusieurs heures, nous flânons, faisons des pauses au soleil, prenons le temps d'admirer cette ancienne ville royale (la cité de la beauté) qui a gardé un charme envoûtant, les rues sont pavées de briques rouges, beaucoup de jeunes sont assis sur les marches des temples à rire ou à méditer, vêtus de leur uniforme distinctif de leur établissement scolaire. Ces derniers vont du bleu foncé très british au orange fashion. Des pigeons font leurs hirondelles, des touristes ne font que passer, il est marrant de constater que certains pays attirent les "rastas" de tout âge.

15 h, plein les pattes, les poches vides, nous décidons de retourner sur Thamel, le quartier branché de Katmandou et par la même occasion près de notre hôtel. "Taxi", et voilà fauchés (500 roupies = 5 €), il ne nous reste plus rien. Bon, il nous reste plus qu'à taper dans ma réserve pour finir (30 $ garder au fond de mon sac) reste à trouver un bureau de change, mais la "carte visa" restera dans ma poche.


Il n'empêche, j'ai faim, petit arrêt dans un "boui-boui" sans nom où l'on ne voit même pas le fond tellement il y fait noir, la hauteur y est limitée pour les clients de plus d'1 mètre 50, bon, devant moi de grandes casseroles remplies d'huile crépitent; alors je prends 2 de ce truc là , 2 de ça " vous êtes sûr que ça se mange", 2 autres comme ça "oui, oui sans les mouches" et 2 de ça "c'est frais ? ", je commence par lequel, autant mourir à la dernière bouchée, ça serait "con" de mourir à la première sans avoir goûté les autres, et un repas à 70 centimes, ça ne se gâche pas. "Amélie tu en veux un peu?" Sa grimace ferait dégoûter quelqu'un qui meurt de faim devant le repas de sa vie, bon je me lance, bon c'est chaud à l'extérieur et ... très fort à l'intérieur. Ce n'est pas le moment de pleurer,pas d'eau, et plus de sou pour en acheter, "m...e" je vais "crever" ici. Ca a au moins le mérite de faire rire Amélie.


16h, hôtel, j'ai repéré des transats sur le toit, le soleil est chaud, donc repos, on pause, on l'a bien mérité, j'en profite pour faire mon texte, Amélie révise son code, zut elle n'a pas de wifi.


Planning pour le reste de la journée, rien, rien et encore rien, puis "skype" avec Carole, une bonne bière que je dégusterai en pensant à mon ami Micka qui pleure dans son coin (voyage que j'avais fait avec lui en ... quand j'étais jeune). Et soyons fou, peut-être un resto.

Demain dernier rapport.

Samedi 7 mars 2014


Tout à une fin, malheureusement, surtout pour les vacances.


Aujourd'hui, a été un au-revoir à ce beau pays qui nous a enchanté pendant 2 semaines. Nous avons arpenté les rues animés de Thamel à la recherche de quelques souvenirs. 

En fin de journée nous sommes retournés au stûpa de Bodnath, un endroit que nous avions particulièrement aimé. Nous y sommes restés jusqu'à 19 h, nous y avons fait plusieurs fois le tour, nous nous sommes pausés, nous avons pris le temps, et nous avons laissé le temps s'imprégner en nous, nous lui avons fait un dernier au-revoir en espérant qu'il ne l'a pas pris pour un adieu.


Épilogue :

Voilà là première étape, la voyage avec une de mes filles, il se termine là à Katmandou. J'ai passé deux semaines avec ma fille, deux semaines à la découvrir, à comprendre comme elle avait grandi, à voir quelle n'était plus une enfant, je lui ai dit pendant notre trek, "cela fait 16 ans que je te dis ce que tu as à faire, laisse-moi un peu de temps pour te libérer".


Nous avons partagé des moments forts, des moments tendres, des moments de complicité, de grandes discutions et de grands sourires. J'ai aimé la regarder vivre, bouger, sourire et rigoler. Nous avons vécu des moments inoubliables qui nous ont apporté plus de complicité.

Le Népal aura été le décor idéal, c'est un pays plein de tolérance, qui malgré tout le bruit de la rue dégage tant de sérénité. La grandeur des ses paysages n'assepirent qu'au respect. La gentillesse et leur amabilité, n'est qu'une leçon pour nous, leur simplicité n'est qu'un exemple que nous devrions suivre.


Mais malgré tout cela la gangrène du tourisme s'installe, sournoisement mais sûrement, avec ses hôtels construits sans soucis de l'environnement et n'importe où. A quand les sourires intéressés, les tarifs spéciaux touristes. Le train est en route et à grande vitesse.

Mais avant que ce pays perde son identité, il nous aura donné le meilleur de lui-même.

Bon demain, 11 h d'avion et 14 h de transit, donc 25 h pour rentrer, ça va être long.

Mais l'aventure ne s'arrête pas là, le temps d'embrasser ce que j'aime et de laver mes vêtements, je repars pour de nouvelles aventures, direction la Birmanie.


Alors si vous avez aimé me suivre, ne raccrochez pas, l'aventure continue sous de nouveaux horizons en compagnie de mon ami Dany (qui est trop vieux pour ces conneries là, mais trop jeune pour arrêter).

A tout de suite.


Merci à toi Amélie pour ces deux semaines magnifiques.

Philippe Claux
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