Jusqu'au bout de mes rêves.

Jusqu'au bout de mes rêves.

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Le Québec

Jeudi 2 novembre 2017


Il flotte, décidément, c'est comme au pays, l'ambiance vacances en plus. Serge sonne du cléron, il ne manque que moi, le reste de la petite troupe est déjà dans le véhicule, aujourd'hui, météo oblige, visite du musée " Boréalis ", celui -ci est consacré à l'industrie du papier, car "trois rivières" vaut son développement à la fabrication du papier. Le musée est dans un ancien bâtiment réhabilité, il y raconte l'histoire de la dure vie des bûcherons et de l'acheminement par la rivière des troncs d'arbres de la forêt " Boréal " à " trois rivières ", l'acheminement qui ne sera possible que par les " driveurs "( personne qui s'y déplaçait de tronc en tronc pour les débloquer à l'aide de gaffe ou de dynamite) et bien sûr l'industrialisation de la fabrication du papier. Musée très beau et très intéressant.


Le crachin du matin est devenu le crachin de l'après midi, Serge nous dépose aux chutes de Sainte-Ursule, avec un prénom pareil je comprends qu'elles soient rentrées en religion. Bon dans tous les cas si les chutes lui ressemblent elles devaient être méchantes, grosses, pleines d'écume, bruyantes et fort énervées. Belle promenade dans un environnement fort calme (nous étions les seuls).


De retour au gîte, comme d'hab je m'isole pour raconter ce qui m'innonde, avant que je paresse, avant que le présent ne devienne mon passé. Alors j'écris, alors je cris mes mots avant que l'instant ne s'évanouisse, avant qu'il y ait des moments de flou, alors j'ecris, alors je cris ces mots des fois que je regarde derrière et qu'il y ait des doutes.

Vendredi 3 novembre 2017


Les indiens d'Amérique, ils sont là, là, juste à côté, de l'autre côté de la route dans des quartiers appelés réserves. Ils sont là depuis des centaines d'années, depuis que leurs terres se soient réduites à peau de chagrin, elles sont là, ces réserves que l'on appelle aussi réserves des premières nations.


Tommy, sera notre guide, c'est un indien " Odanak " de troisième génération, (histoire de sang mêlé avec les blancs, la première génération sont des sangs purs ).


Tommy pour la circonstance a revêtu, sa veste à franges, au bout d'un collier une carapace de tortue et un bâton décoré de quelques plumes, de lanières de cuirs et d'un attrape rêves. Pour le reste le sportswear habille le bonhomme.


Promenade dans des bois avec des arbres et de l'eau. Tommy nous parle du fonctionnement économique de la réserve, de ces bons et ces mauvais côtés. Il répond aux questions que nous lui posons, mais je suis resté un peu sur ma faim, j'aurais aimé en savoir plus sur ses origines, quel peuple était il ? Comment ont - ils vécu la vie dans les réserves ? Que gardent- ils de leurs origines ? et comment voient -ils leur avenir ? Hormis cela j'ai trouvé le personnage fort sympathique.


Notre dernière après midi est consacré à nos valises que nous remballons car demain direction Montréal avant de prendre l'avion.


Nous finissons notre soirée dans la petite ville de Sorel, où nous assistons à un match de l'équipe de hockey de Sorel contre l'équipe de St-georges, match de la ligne nord américain. Nous avons passé une superbe soirée, l'ambiance était survoltée, Sorel a gagné 2 à 1 aux prolongations, quel match.


Voilà, de retour chez Serge nous finissons nos bagages et dans le noir, allongé, j'écris ces quelques mots sans grande conviction, il faut dire que l'enthousiasme n'y est plus ça sent le retour.

Samedi 4 novembre 2017


6h30, là ça ne sent pas la fin, ça pu la fin. Nous chargeons nos bagages dans la voiture et direction Montréal. Nous nous séparons de nos colocataires de la semaine et Serge nous dépose à notre hôtel, nous nous séparons en ne nous disant qu'un aurevoir.


Rue Sainte-Catherine, la rue de Montréal, la rue cosmopolite, la rue où je n'ai pas ma place, la rue des vieilles belles, des jeunes moches, des jeunes beaux ou belles, des jeunes qui se croient beaux ou belles, des gens qui ne se regardent jamais dans une glace, des gens qui ne fonctionnent qu'avec des codes fashions et moi qui me demande ce que je fous là. Il y a trop de monde, trop de mouvements, trop de bruits, trop de tout et de n'importe quoi, ça bouge, ça roule, ça monte et ça descend, il y a une vie au- dessus, il y a une vie en -dessous, j'ai la tête qui tourne.


Une ambiance et une architecture à l'américaine. Nous nous perdons dans la ville souterraine, nous nous y enfonçons pour en ressortir 3h plus tard.


J'ai baucoup aimé ces petites rues arborées et tranquilles avec ses petits escaliers qui desservent les paliers de chaque petite maison.


Pour le reste c'est bien, c'est beau, c'est pas pour moi.

Philippe Claux
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